Une section rhytmique qui trace une autoroute électrique, des guitares qui zèbrent de leurs décharges des cieux orageux, une voix passée au papier de verre… Une recette de grand-mère, celle qui a fait du hard rock un monument dans le domaine musical depuis des décennies et qu’un jeune groupe suisse applique avec un savoir-faire bluffant.
Worry Blast, c’est le nom de ce quatuor très efficace, qui a sorti un premier album granuleux en 2013, intitulé « Break Out From Hell ». Un titre sorti tout droit du début des « eighties », avant que les brushings laqués et les collants en Lycra ne transforment les groupes du genre en baudruches pathétiques. Formé en 2010, Worry Blast s’est rapidement fait une place à part sur la scène suisse et internationale, à force de concerts bruts de décoffrage.
Après avoir ouvert pour Scorpions, Gotthard et Johnny Hallyday en 2015, Worry Blast dévoile un nouvel album « Hit The Gas », début 2016 , qu’ils définissent comme un grand retour aux bases du rock’n’roll actuel. Distribué mondialement, ce dernier album a été très fructueux et a été promu durant près de 50 concerts au travers de l’Europe, lors d’une tournée avec les américains de Nashville Pussy. Le groupe aura de même décroché des premières parties, telles que Patrick Bruel au Stade d’Octodure, ou encore une autre tournée espagnole avec les suédois de Bonafide.
Une année 2017 qui aura été relativement plus calme, mais non moins productive. Le groupe sort alors début 2018 un 3ème album qui est sans doute la production la plus aboutie qu’ils aient réalisé. Un bagage qui semble avoir été bien perçu par les médias internationaux, avec des reviews très positives.